Immobilier. Petite baisse des prix.
I’immobilier Breton reste léthargique. Selon les chiffres enregistrés par les notaires entre le 1er juilleT 2013 et le 30 juin 2014, les ventes de logements anciens ont modérément augmenté sur un an, et le neuf poursuit son effondrement. Côté prix, la baisse continue mais à un rythme très faible.
Baisses de prix successives, coût du crédit, prêts à taux zéro, allègement discal sur les plus-values, rien n’y fait. Les ventes stagnent, les mises en chantier reculent, et les prix restent à la baisse. « Nous espérions une relance des volumes de vente, mais cela n’a pas lieu », déplore Bernard Drouvin, président du conseil régional des notaires. « Nous comptons maintenant sur les mesures d’assouplissements de la loi Duflot pour faire revenir les investisseurs et libérer des terrains à bâtir. »
« C’est le calme plat, le marché souffre d’un déficit de confiance lié à la situation économique », ajoute Philippe Gautier, notaire à Nantes. Le haut de gamme st le plus touché, même dans les grandes villes où les acheteurs se font rares au-delàs de la barre des 300.000 euros. Sur le littoral, c’est toujours le marasme. Seule satisfaction : « L marché des primo-accédants retrouve quelques couleurs, sur des budgets qui excèdent rarement 150.000 euros.
1. Côtes-d’Armor : prix en hausse à Saint-Brieuc, Lannion et Dinan. Si les prix résistent dans les Côtes-d’Armor, la situation est contrastée entre les territoires. De fortes chutes sont enregistrées dans la périphérie briochine, le littoral et les bassins de Rostrenen et Loudéac. En revanche, la ville de Saint-Brieuc est en hausse ainsi que Lannion et Dinan. Côté volumes, le département n’est guère dynamique avec des baisses de transactions des appartements (surtout le neuf, en recul de 41%) et des terrains. Les maisons sont en hausse de 10%.
2. Finistère : baisse des prix à un rythme soutenu. Les prix finistériens continuent leur baisse à un rythme assez soutenu, sur la côte, des bisses sensibles voisinent avec de nettes progressions. La baisse est forte dans certaines villes, Quimper et son agglomération où le recul est brutal, mais aussi Brest et Landerneau. Dans le Centre Finistère, le prix moyen d’une maison est tombé à 75.000 euros. Mais les volumes sont assez encourageants, excepté pour les terrains.
3. Ille-et-Vilaine : repli des ventes. L’Ille-et-Vilaine est en repli. Les prix moyens des appartements rennais sont en recul de près de 3%, mais certains quartiers (sud) progressent. Seuls les bassins de Fougères et Redon sont en forte chute. Quant aux volumes, il ont bien repris sauf dans le neuf.
4. Morbihan : les transactions repartent. Les prix se maintiennent dans le Morbihan, mis à part les baisses dans la périphérie lorientaise et le bassin de Gourin t la hausse du bassin de Pontivy. Le volume des transactions fait ici plus que frémir, avec des hausses partout (+21% dans le neuf, c’est un cas) et à peine -2% pour les terrains.